Il était une fois un Prince pas charmant
Du mercredi 6 novembre au jeudi 7 novembre 2024, s'est tenu le procès de Prince Charmant, poursuivi devant la Cour criminelle de la Haute-Garonne pour les viols, séquestration, violences, extorsion et vol de Léa, dans la nuit du 4 au 5 août 2019. A l’audience, comparaissaient également, Kléa et Judith, accusées de séquestration et de violences aggravées sur Léa.
Maître CAYERE est intervenue en défense des intérêts de Léa, partie civile. Elle a plaidé en expliquant le long chemin de croix de Léa, détruite psychologiquement depuis les faits. Au soutien de l’action publique, elle a insisté sur le déroulement de ces 12 heures durant lesquelles se sont succédés les violences, humiliations, vols, extorsions, séquestration et viols afin que la culpabilité des trois accusés soit retenue, et ce d’autant que Kléa niait sa participation dans les faits de séquestration et que Prince charmant était absent.
Aux termes de deux jours de débats, Prince Charmant a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle et la peine complémentaire d’interdiction définitive du territoire française. La condamnation prononcée a dépassé de 2 ans les réquisitions de Monsieur l'Avocat Général.
S’agissant Judith, la Cour a suivi le Ministère public sen la condamnant à la peine d’1 an entièrement assortie d’un sursis probatoire pendant 2 ans. S’agissant de Kléa, la Cour a retenu sa culpabilité dans les faits de séquestration mais a réduit sa peine à 3 ans entièrement assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans.
La partie civile est satisfaite que les faits criminels et la personnalité de Prince Charmant aient été appréciés avec autant de clairvoyance.
Un père violeur et mythomane qui se prenait pour un agent du KGB
Du 9 au 10 septembre 2024, s'est tenu à huis clos devant la Cour criminelle de la Haute-Garonne le procès de Nicolas, père de famille, âgé de 43 ans.
Atteint d'une mythomanie grave, cet homme a convaincu pendant plusieurs années son entourage qu'il était un agent russe et que pour protéger sa famille il devait remplir des contrats en ayant des rapports sexuels avec sa femme et belle-fille.
Lors de l'audience, confronté à la réalité de ses actes et encouragé par ses avocats, il a reconnu les viols commis sur sa femme et sa belle-fille. S’agissant de sa fille âgée de 9 ans lors des premiers faits, il a jusqu’au bout clamé son innocence.
Maître CAYERE qui assurait aux côtés de Maître ALFORT sa défense a plaidé la personnalité de cet homme "malade" mais réinsérable par un suivi médical durable et approfondi.
Aux termes de deux jours de débats, il a été condamné à la peine de 14 ans et à 7 ans de suivi socio-judiciaire.
Une peine qui a descendu d'un an les réquisitions de Monsieur l'Avocat Général et qui a pris en compte les recommandations de ses avocats.
La défense a été entendue et est satisfaite que la personnalité de Nicolas ait été appréciée avec une aussi grande justesse.
A 22 ans, il est condamné à 18 mois de prison et à un suivi socio-judiciaire pour des violences conjugales
Le 11 avril 2024, Maître CAYERE a assuré la défense de Maxime en comparution immédiate.
Agé de 22 ans, il était poursuivi pour des faits de violences graves commises à l’encontre de son ancienne concubine en janvier et mars 2023.
D’un naturel jaloux et impulsif, Maxime n’avait pas supporté la séparation et s’était vengé en frappant violemment et en diffusant sur les réseaux sociaux des photographies intimes de sa compagne.
Aux termes d'une audience particulièrement éprouvante, le Ministère public avait requis 2 ans de prison, la révocation totale des 6 mois de sursis et un long suivi socio-judiciaire de 3 ans.
Finalement, le Tribunal a tenu compte des arguments de la défense et l’a condamné à la peine de 18 mois de prison et 2 ans de suivi socio-judiciaire.
Une victoire pour le cabinet.
Leurs enfants en prison, les parents s’occupent du trafic de drogue
Du mercredi 20 septembre au vendredi 22 septembre 2023, s’est tenu devant le Tribunal correctionnel de TOULOUSE le procès de 18 personnes impliquées dans un trafic de stupéfiants.
Des nourrices aux gérants, ce point de deal situé cheminement Francis Poulenc, au coeur du quartier de la Reynerie, était extrêmement lucratif et générait plus de 30000 euros de bénéfice par jour.
Initialement géré par 3 frères, le trafic s’était poursuivi en mars 2022, à la suite de leur interpellation, avec l’aide de leurs parents.
Lors de cette audience, Maître CAYERE a assuré la défense de Mohamed, présenté comme un gérant de terrain à la suite de nouvelle organisation en mars 2022.
En s’appuyant sur les incohérences du dossier, s’agissant notamment du rôle et du niveau de vie de Mohamed, Maître CAYERE a descendu d’un an les réquisitions.
Mohamed a finalement été condamné à la peine de deux ans d’emprisonnement.
Prison, une humiliation pour la République
Finaliste 2022 du mémorial de Caen “Prison, une humiliation pour la République”
Le 23 mars 2022 s’est tenu le concours de plaidoiries 2022 des avocats du mémorial de Caen.
Ce concours est une tribune exceptionnelle pour plaider et dénoncer les violations portées aux droits de l’homme. Il est ouvert à tout avocat francophone inscrit à un barreau français ou étranger.
A cette occasion, Maître Morgane CAYERE a dénoncé les conditions carcérales indignes existant au sein du centre pénitentiaire de TOULOUSE-SEYSSES.
Rappelons que la France fait partie des pays régulièrement condamnés par la Cour européenne des droits de l’homme notamment pour ses conditions de détention indignes.
La surpopulation carcérale, les violences endémiques au sein des prisons, l’insalubrité et l’absence d’accès au soin sont une triste réalité et une humiliation pour la République.
Retrouvez l’intégralité de la plaidoirie directement en ligne.